mardi 10 juin 2014

bird people, un drôle d'oiseau


Les quelques première minutes du film m'embarquent (sans mauvais jeu de mots), je ne peux pas l'expliquer mais cette simplicité me plaît.
Ce film est aérien, il est une métaphore permanente de l'envol.
L'affiche de ce spécimen mérite qu'on s'y attarde.
La jeune femme regarde un avion s'envoler l'homme également. Mais leurs avions ne vont pas dans la même direction. Ils sont en transit. Ils sont au même endroit mais perdus dans cette immensité. Un lieu de passages où tellement de rencontres possibles n'arrivent pas parce que tout simplement il y en a trop.
Les gens se croisent comme des avions en plein air mais ne se parlent pas.

La fenêtre est entre-ouverte.
l'aéroport est le lieu de tous les possibles, une invitation au voyage mais on constate que les personnages étouffent. Ils ne parviennent pas à survivre à l'enfermement qu'est la vie. Ils sont des oiseaux comme le nom du film invite à le penser. Mais des oiseaux à qui on aurait coupé les ailes.
Le dessinateur veut esquisser l'oiseau battant des ailes. Il veut du mouvement.

La première partie du film m'a embarquée mais j'avoue avoir un peu décroché au milieu pour ré embarquer finalement à un certain moment que je ne citerai pas pour ne pas dévoiler le plan de vol.

Alors oui j'ai pris mon billet pour ce film et le voyage m'a plu.  


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